"Derrière l'affrontement idéologique entre l'européiste-libéral et le national-populiste, le locataire de l'Élysée et l'homme fort de la Hongrie, s'entraident et s'utilisent.
Ce lundi 13 décembre, comme Éric Zemmour fin septembre et Marine Le Pen fin octobre, Emmanuel Macron arrive à Budapest pour rencontrer le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Mais pas que. Selon le programme officiel, le chef de l'État tiendra un sommet avec les dirigeants des pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Slovaquie, République tchèque, Pologne), échangera avec plusieurs représentants des partis magyars d'opposition et honorera la mémoire de la philosophe engagée Ágnes Heller, qu'il avait reçue en mai 2019. Depuis Nicolas Sarkozy en 2007, c'est la première visite d'un président français en Hongrie.
Ce déplacement clôt la tournée des vingt-six autres capitales européennes promise par Emmanuel Macron sous son quinquennat et prépare les six mois de la présidence française de l'UE débutant le 1er janvier prochain. Durant la course aux élections continentales de mai 2019, Macron et Orbán se canardaient façon western. Début juillet 2018, le président français estimait que «la véritable frontière de l'Europe» était celle séparant les «progressistes» des «nationalistes» du calibre d'Orbán. Trois semaines plus tard, le Hongrois déclarait au quotidien allemand Bild ne pas vouloir d'une Europe «sous leadership français»." La suite sur slate.fr
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