"Un ami me disait récemment, à propos de Sándor Tar, qu’il l’appréciait parce que c’est un auteur qui parlait d’un pan de la société hongroise qui est très peu représentée dans la littérature hongroise, notamment parce que peu d’écrivains en sont issus. Né dans une famille de paysans pauvres de l’Est de la Hongrie en 1941, ouvrier puis contremaître d’usine, chômeur, décédé en 2005 à l’Est de la Hongrie en 2005, Sándor Tar était aussi l’auteur de nombreux romans et nouvelles. Parmi ceux-ci, deux courts romans et un recueil de nouvelles ont été traduits en français à la fin des années 1990 et au début des années 2000 : Tout est loin, Choucas et autres nouvelles, et Notre rue.
Juste une année sépare la publication hongroise de Tout est loin,
son premier roman, de la parution de la traduction française, en 1996.
C’est un roman très resserré, une centaine de pages livrées d’une
traite, qui lèvent un coin de rideau sur la vie de quatre hommes.
Laboda, Vári, Madari et Barna travaillent tous au même endroit – ils
sont ouvriers sur un chantier – et vivent tous au même endroit – une
« tanière d’hommes nauséabonde et désordonnée » avec chambre, cuisine et
salle de bain, en sous-location chez la vieille Adél. Lorsqu’ils ne
travaillent pas et ne dorment pas, ils sont au bistrot, ou à la
discothèque, ou à la recherche d’une aventure d’un soir." La suite sur passagealest.wordpress.com
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