"Une nouvelle loi appliquée depuis le 1er février vise associations et partis politiques, qui seraient financés par des fonds étrangers. Reportage.
Il y a beaucoup de douceur dans sa voix. De la détermination, bien sûr, mais parfois aussi une forme de lassitude qui laisse percevoir l'intranquillité de ses dernières années, et la ténacité dont il faut s'armer pour continuer à défendre les droits des homosexuels dans la Hongrie de Viktor Orbán. Comme ceux de toutes les minorités sexuelles, sociales ou ethniques, d'ailleurs. Le magazine américain Time avait distingué Dorottya Rédai comme l'une des 100 personnalités les plus influentes de 2021. Alors bénévole au sein de l'association lesbienne Labrisz, la militante avait survécu à un ouragan médiatique et politique après avoir défendu la publication d'un recueil de contes inclusifs qui racontaient des histoires de prince homosexuel, de Poucette tsigane, de princesse métisse et d'animaux non genrés.
Aujourd'hui directrice exécutive de Labrisz, Dorottya Rédai anticipe le prochain round face au régime illibéral du Premier ministre nationaliste. Le pouvoir vient d'installer une nouvelle autorité, chargée de préserver le pays des « influences » étrangères. Supervisé par un fidèle du Fidesz, le parti d'Orbán, le Bureau pour la protection de la souveraineté a commencé son travail jeudi. « On attend de voir comment il va enquêter mais, tôt ou tard, il visera les ONG et la communauté LGBTQI+ », prédit la doctorante en études comparatives sur le genre." La suite sur latribune.fr (article payant)
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