« Pourquoi, mon garçon, dis-tu à tout bout de champ « naturellement » à propos de choses qui ne le sont pas du tout ?! » Je lui dis : « Dans un camp de concentration, c’est naturel. » « Oui, oui, fait-il, là-bas, oui, mais… et là, il s’interrompt, hésite un peu, mais … comment dire, le camp de concentration lui-même n’est pas naturel ! » dit-il, semblant finalement trouver le mot juste, et je ne réponds rien, car je commence tout doucement à voir qu’il y a une ou deux choses dont on ne peut visiblement jamais discuter avec des étrangers, des ignorants, dans un certain sens des enfants, pour ainsi dire.
La traduction française d’Être sans destin a paru il y a
presque 25 ans, en janvier 1998 : un petit volume assez épais, aux
proportions inhabituelles sauf pour Actes Sud qui le publie. Plus tard,
après la parution de Le refus et l’attribution du prix Nobel de
littérature à Imre Kertész en 2002, il a été possible d’acheter ces
deux volumes en un coffret réunissant une trilogie sur « l’absence de
destin », dont Actes Sud avait déjà publié le Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas, en 1995." La suite sur passagealest.wordpress.com
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