"Quelque 87 œuvres spoliées de l’artiste hongrois Victor Vasarely devront être restituées à la fondation aixoise, ordonne la justice.
Prenez et regardez : ceci est mon art », disent en quelque sorte
les artistes à chaque œuvre exposée. Avec sa fondation ouverte à
Aix-en-Provence en 1976, Victor Vasarely a sans doute voulu clamer « prenez et regardez, ceci est mon art social ». Une démarche « unique
à l’époque, où un artiste décidait de son vivant de créer sa propre
fondation avec ses propres fonds, sans dette publique ni privée », rembobine le petit-fils Pierre Vasarely, légataire et président actuel de la fondation. « Mon
grand-père considérait que l’artiste a un rôle à jouer dans la société,
qu’il ne doit pas seulement exposer dans les musées et faire à tout
prix du fric, mais qu’il fallait donner à voir au plus grand nombre. »
Avec un brin de mégalomanie, un brin de générosité (en faisant de
nombreuses fondations d’œuvres à des musées) et une louche d’idéologie,
précise Pierre Vasarely pour qui « il faut rapprocher cette démarche de son parcours communiste et de l’esprit d’une époque ».
Sauf que ces idéaux se sont fracassés de plein fouet sur la cupidité
d’administrateurs pourtant chargés de veiller à la succession de
l’héritage Vasarely." La suite sur lamarseillaise.fr
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