"Redoutant des fraudes électorales, l’OSCE préconise l’envoi de 218 observateurs afin d’encadrer le scrutin du 3 avril, lors duquel le Premier ministre Viktor Orbán briguera un quatrième mandat d’affilée. De quoi diviser la presse magyare.
Le 3 avril prochain, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, tentera de conquérir un quatrième mandat de suite face à une coalition d’opposition menée par le chrétien-démocrate Péter Márki-Zay. Deux mois avant le verdict des urnes, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a recommandé, dans un rapport publié vendredi 4 février, l’envoi de 218 observateurs afin d’encadrer le scrutin hongrois.
L’organisme entend prévenir “d’éventuelles intimidations d’électeurs ou des achats de votes”, justifiant également sa démarche par l’important “écho médiatique autour de l’élection”, ainsi que par l’organisation le même jour d’un référendum anti-LGBT controversé sur la protection de l’enfance, relate HVG.
“Après la Bulgarie, la Hongrie deviendrait ainsi le second pays de l’Union européenne concerné par un dispositif d’encadrement aussi important si cette préconisation se concrétisait”, indique le quotidien de gauche Népszava. Sur les 218 observateurs, “18 examineraient durant plusieurs semaines le déroulement du processus électoral national et les 200 autres suivraient le vote en tant que tel”, précise le journal.
Fraudes et anomalies en 2018Les observateurs “devraient
probablement être déployés dans neuf grandes villes du pays, en
l’occurrence Budapest, Debrecen, Miskolc, Szeged, Győr, Pécs,
Nyíregyháza, Kecskemét et Szombathely”, précise le portail 24.hu. L’OSCE “recherche actuellement des interprètes et des chauffeurs sur place”, développe le site." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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