"Les ambassadeurs des Etats membres n'ont pas été convaincus par l'argumentaire de la Commission pour geler 7,5 milliards d'euros de fonds européens pour Budapest. Ils veulent une première application exemplaire du mécanisme de conditionnalité créé pour protéger l'Etat de droit.
L'un des dossiers européens les plus épineux de la fin d'année a connu, jeudi, un spectaculaire rebondissement. Les ambassadeurs des Etats membres, surpris mercredi par la recommandation que leur a faite la Commission européenne de geler 7,5 milliards d'euros de fonds de cohésion destinés à la Hongrie, ont décidé, sur une initiative franco-allemande, de demander à l'exécutif bruxellois une évaluation complémentaire des récentes réformes menées à Budapest.
Selon nos informations, une large majorité des représentants permanents des Vingt-Sept ne sont pas convaincus par l'argumentaire de la Commission pour la première mise en oeuvre du « mécanisme de conditionnalité » entré en vigueur début 2021 pour sanctionner financièrement des atteintes à l'Etat de droit qui impactent le budget de l'UE.
Mise en oeuvre irréprochableLes ambassadeurs souhaitent une mise en oeuvre absolument irréprochable de ce nouvel instrument crucial, probablement appelé - malheureusement - à être enclenché de nouveau à l'avenir. Il serait catastrophique que la justice européenne critique, voire annule, sa première application si elle devait être saisie par la Hongrie. L'économie hongroise souffre beaucoup depuis quelques mois, notamment d'une inflation de l'ordre de 20 %." La suite sur lesechos.fr
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