"Le 1er février 2022, Viktor Orbán était à Moscou. Une visite officielle centrée sur les questions économiques, et en particulier le gaz, le nucléaire et le fret. Dans les faits, ce fut l’occasion pour la Hongrie d’apporter au Kremlin son soutien dans la crise ukrainienne.
Entre Moscou et Budapest, tous les voyants économiques sont au vert. En septembre 2021, la Hongrie a signé un contrat avec le russe Gazprom, qui lui garantit un tarif cinq fois inférieur au prix du marché. Rosatom, le consortium industriel russe du nucléaire, conduira de son côté l’extension du site hongrois de Paks II, à 120 kilomètres de Budapest. Enfin, une ligne ferroviaire traversant la Hongrie pour acheminer du fret chinois en passant par la Russie doit être construite, et, accessoirement, un cosmonaute hongrois doit décoller à bord d’une fusée russe en 2025.
Autant dire que le 1er février 2022, lors de la visite officielle de Viktor Orbán à Moscou, les sujets de discussion ne manquaient pas. Mais à Budapest, l’opposition a voulu y voir un signe d’allégeance. Pour le MZP (Union pour la Hongrie) de Peter Marki-Zay, Orbán ne serait qu’« un laquais du Kremlin convoqué par Poutine pour être exhibé comme un symbole des divisions de l’Union européenne ». Une critique que le Premier ministre hongrois a fait mine de ne pas comprendre. Qu’on lui reproche sa visite à un « ami », qu’il tutoie, Vladimir Poutine, il ne l’accepte pas. « Personne n’a le droit de nous opposer ça », dit-il." La suite sur franceculture.fr
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